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Développons des « Laboratoires de médias numériques »

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L’American libraries magazine a publié un article sur les Digital Media Labs (DML) et l’intérêt pour les bibliothèques de développer leur propre DML dans le but de favoriser la création des usagers. Plus précisément, il s’agit de changer le statut des usagers de consommateurs à créateurs. Selon Amanda L.Goodman, un DML se compose d’équipements dédiés à la création numérique mais aussi à la conversion numérique d’anciens formats afin de résoudre le problème de l’obsolescence de certains formats. Amanda L. Goodman pense que (presque) toutes les bibliothèques peuvent se doter d’un DML. Selon la taille et les moyens de l’équipement, cela peut être une pièce dédiée. Pour les plus petites structures cela peut être une espèce de malle qu’on déploie quand cela est nécessaire. L’objectif est de permettre aux usagers la production de contenus numériques.

L’auteure considère qu’un DML doit :

  • fournir un équipement pour la création de vidéo, de musique ou n’importe quel autre contenu numérique ;
  • permettre à la communauté de convertir des vieux supports (K7, enregistrement audio…) ;
  • favoriser le développement et l’acquisition de compétences en matière de littératie numérique.

Elle s’appuie d’ailleurs sur le Edge initiative qui prévoit que les bibliothèques doivent fournir un accès aux contenus numériques et permettre aux usagers de pouvoir créer leur propre contenus. Le DML serait alors un outil efficace pour atteindre cet objectif. Le DML ne se suffit pas à lui seul. Il dispose d’une valeur ajoutée grâce aux connaissances et compétences des bibliothécaires qui peuvent organiser des ateliers ou mettre en place des tutoriels pour accompagner les usagers. Ainsi, la bibliothèque peut parvenir à développer les compétences de littératie numérique des usagers. Par ailleurs, si le DML est déployé dans l’enceinte de la bibliothèque, il peut également être un service mobile hors les murs et aller à la rencontre des usagers.

Amanda L. Goodman cite l’exemple de Laura Damon-Moore de Library As Incubator Project  qui garde une trace des activités qui sont organisées par les bibliothécaires. Elle montre que les DML (mais aussi les makerspaces) correspondent aux nouvelles attentes d’une partie des usagers. Partout où les bibliothèques mettent en place des espaces de créations, la communauté s’en empare et passe du statut de consommateur à créateur.

Et pour conclure, elle ajoute qu’ « un DML est plus qu’une salle avec un équipement. C’est un espace créatif pour fabriquer et partager des souvenirs. »


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